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  • Burkina Faso / Unite - Progres - Justice

*Burkina Faso : Des titres de transport désormais plus modernes et sécurisés !*


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Depuis avril 2018, le Burkina Faso a procédé au changement et à la délivrance de nouveaux permis de conduire, modernes et sécurisés, en format « carte bancaire » et en juillet 2019, ont commencé à circuler des véhicules avec de nouvelles plaques d’immatriculation. C’est pour donner de plus amples informations à l’opinion nationale et internationale sur ces opérations que le ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière a animé une conférence de presse le mercredi, 14 août 2019 à Ouagadougou.



Ces changements s’inscrivent dans la dynamique de modernisation et de sécurisation des titres de transport et ré-immatriculation des véhicules. L’objectif global du projet est donc de produire des titres de transport modernes et sécurisés et procéder à la ré-immatriculation du parc de véhicules. Il répond à plusieurs nécessités dont celles de moderniser et sécuriser les certificats de mise en circulation, les plaques d’immatriculation et de rattacher la plaque d’immatriculation au véhicule auquel elle se rapporte.

Il s’agit aussi de mieux affiner la catégorisation des véhicules, d’assainir la base de données des véhicules (de nombreux véhicules précédemment immatriculés n’étant plus en circulation), opérer la distinction des véhicules de transport routier public des véhicules de transport routier privé ainsi que de réduire les délais de délivrance des différents documents.

Objet d’un contrat de partenariat public-privé signé en juin 2016 avec la société française Oberthur Technologies SA, ce projet s’inscrit dans un délai de cinq ans, avec à terme, une projection de 3 300 000 titres de transport produits (soit le remplacement dans un délai de trois ans, de 380 000 permis de conduire existants, 300 000 cartes grises de véhicules, 1 320 000 cartes grises de moto et la délivrance de 200 000 nouveaux permis de conduire, 150 000 nouvelles cartes grises de véhicules et de 950 000 nouvelles cartes grises de motos).

A la date du 9 juillet (2019), 112 631 permis de conduire ont été délivrés tandis qu’au niveau des cartes grises délivrées, elles sont, à la date du 9 août (2019), 5 707 pour 20 397 quittances délivrées.

Selon le ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, Vincent Dabilgou, en réponse à une certaine opinion, ce projet ne répond nullement à un désir de l’Etat d’élargir l’assiette des recettes et de se faire de l’argent.

« Ces changements se justifient par des considérations techniques et de sécurité. Chacun sait que les cartes grises et les permis de conduire étaient devenus l’objet de faux et de falsification. Les conséquences en sont énormes : insécurité routière, publique et juridique, perte de crédibilité de l’Administration, évasion de recettes fiscales et non fiscales. Et j’en passe.

Prenons quelques exemples. Chacun sait, qu’un titulaire de faux permis de conduire constitue un danger et un criminel en puissance : il ne connait pas la langue et le langage que la route lui parle. Il a, en empruntant la courte échelle, compromis les auto-écoles et compromis les finances publiques. C’est un véritable danger pour la sécurité routière.

Chacun sait également, que détenir une fausse carte grise est synonyme d’insécurité publique, routière et juridique : le système d’immatriculation doit permettre de rechercher et d’identifier précisément un véhicule, de rechercher et réprimer les infractions au Code de la route. Si la carte grise est fausse, en cas d’infractions au code de la route ou de délit de fuite, les autorités compétentes ne disposent pas d’informations fiables et sûres pour identifier et poursuivre le fautif », assure M. Dabilgou.


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