Le projet de Modernisation et de Sécurisation des Titres de Transports
Le Ministre des Transports, de la Mobilité Urbaine et de la Sécurité Routière Monsieur Vincent T. Dabilgou a tenu une conférence de presse avec les hommes et femmes de médias pour faire le bilan de la production des nouveaux permis et cartes grises modernisées et sécurisés le mercredi 14 août 2019. Cette conférence de presse avait pour but de donner tous les éléments d’information sur les réformes entreprises par le gouvernement en matière de modernisation et de sécurisation des titres de transport aux hommes et femmes de médias publics et privés afin qu’ils les véhiculent à l’endroit des populations et l’opinion publique nationale et internationale qui sont soucieuses d’être éclairé.
Le Ministre dans sa déclaration liminaire a indiqué que depuis le 18 avril 2018, son département a procédé au changement et à la délivrance de nouveaux permis de conduire modernisés et sécurisés, en format « carte bancaire » qui du reste, rencontre l’assentiment des citoyens eu égard à l’accueil chaleureux qu’ils ont réservé à ce document ; en témoigne les 1.800.345 milles permis délivrés aux usagers des transports.. Il a par ailleurs, souligné que depuis le 09 juillet dernier, de nouvelles plaques d’immatriculation et des cartes grises ont commencé à circuler sur les voies routières. Et à ce niveau plus de cinq mille sept cent (5.700) cartes ont été délivrées à ce jour. Pour lui, ce changement, tout comme celui qui a affecté les permis de conduire, s’inscrit dans la même dynamique de reforme portée par le projet de modernisation et de sécurisation des titres de transports et ré-immatriculation des véhicules automobiles.
Le ministre Dabilgou a relevé que loin d’élargir l’assiette des recettes de l’Etat et le désir de se faire de l’argent, il faut informer les populations en général et les usagers des services publics des transports en particulier, que ces changements se justifient par des considérations techniques et de sécurités. D’une part, les considération de sécurité se justifient par le fait que les cartes grises et les permis de conduire étaient devenus l’objet de faux et de falsification avec des conséquences énormes liées à la sécurité publique et juridique des usagers, la perte de crédibilité de l’Administration et l’évasion des recettes fiscales et non fiscales. Selon lui, le système d’immatriculation devra permettre de rechercher et d’identifier précisément un véhicule, de rechercher et réprimer les infractions au code de la route. D’autre part, pour ce qui est des considérations techniques, le Ministre a signalé que le système d’immatriculation mis en place en 1995 et qui a entrainé en son temps ré-immatriculation générale des véhicules a atteint ses limites, c'est-à-dire ses possibilités d’immatriculation. Pour tout dire, les services techniques « jonglaient » pour continuer de répondre aux exigences de la loi. Ce système a d’ailleurs tenu pendant plus 25 ans. D’où, la nécessité de renouveler le système eu égard aux phénomènes de piratages accrus et à l’augmentation du faux et de la falsification des documents administratifs.
Le Ministre Dabilgou a rassuré les journalistes de la pertinence et de la fiabilité du nouveau d’immatriculation dont des innovations majeures ont été opérés en vue de mieux sécuriser les titres de transports. La différence entre l’ancien système, le nouveau réside au niveau des fonds des plaques et des cartes, le système numérotation et dans la disposition des symboles du numéro d’immatriculation. Le ministre a précisé que seul le fond rouge avec des caractères blancs réservé à l’Etat et aux EPA demeure identique. Le Ministre a donc invité l’ensemble des journalistes présent à cette conférence de presse de porter l’information juste aux populations afin qu’elles marquent leur adhésion dans cette vaste campagne de délivrance des cartes grises et de permis de conduire. Cette vaste campagne de délivrance des cartes grises et plaques d’immatriculation ainsi que les permis de conduire sécurisées aux usagers de la route est une politique du département des Transports qui vise à mettre fin à l’établissement frauduleux de plaques d’immatriculation au Burkina Faso. Elle consiste d’une part à l’établissement de documents biométriques à l’image de la Carte Nationale d’Identité Burkinabè (CNIB) et d’autre part à la mise en place d’un système bien équipé en outils de contrôle aux forces de défense et de sécurité pour qu’ils puissent authentifier la fiabilité des cartes grises et plaques immatriculés. Ce système qui vient d’être mis en place va permettre à toutes les régions du Burkina à l’instar de la Direction régionale du Centre d’être connectées à une base de données commune au niveau central. Le chef de département des Transports prévoit donc, l’installation d’équipes mobiles sur divers sites d’enrôlements (Stade du 4 Août, Stade municipale, SIAO, Maison du peuple et dans les autres régions du Burkina afin de faciliter la délivrance massive des documents de transport, dont l’échéance de contrôle d’identité cours jusqu’en 2023.
DCPM/MTMUSR