Étaient présents, les représentants des transporteurs et des conducteurs et les spécialistes des deux départements ministériels. 

Ces préoccupations étaient sur la table des échanges : le mode opératoire jugé inapproprié pour le contrôle de la carte d’affiliation du transporteur, l’application de la convention révisée dans un contexte d’insécurité, le redressement considérable du taux d’exploitation des véhicules de transport routier, le redressement des rémunérations supposées minorées suivi de l’immobilisation du véhicule, l’imposition de la période de déclaration du conducteur, la signature des cartes d’affiliation transport pour une validité d’un mois et la numérisation de la carte d’affiliation.

Chaque point soule

Chaque point soulevé était assorti de propositions de solutions et d’actions à entreprendre. Le Ministre Anûuyirtole Roland SOMDA a salué la disponibilité de son collègue Bassolma BAZIÉ qui a reçu les acteurs dans ses locaux. 

Au début des échanges, le ministre d’État, a demandé une minute de silence en la mémoire des disparus. Il a félicité et encouragé les acteurs du transport pour leur résilience face à la crise sécuritaire que le Burkina Faso traverse depuis 2015.

Selon Issoufou Maïga, le porte-parole de la délégation et vice-président national du bureau exécutif de la FUTR-B, cette rencontre n’est pas une remise en question des textes en vigueur mais plutôt une démarche en vue de leur amélioration et il conclut « Nous repartons satisfaits de l’oreille attentive de notre ministre de tutelle et du ministre d’Etat en charge de la protection sociale. Nous sommes satisfaits de l’écoute et la qualité des échanges qui étaient sincères et honnêtes ».

Les deux Ministres ont apprécié la démarche des acteurs du secteur des Transports, leur discipline et leur sens élevé de la responsabilité. Ils les ont exhortés à toujours privilégier le dialogue dans leurs actions.

DCRP / MTMUSR