Depuis les assises du secteur des transports tenues en 2017, le gouvernement avait recommandé la mise en place d’une faitière qui sera l’interlocuteur entre le gouvernement et les transporteurs. La mise œuvre de cette recommandation a connu d’énormes difficultés faute de consensus entre les différents regroupements de transporteurs. Ainsi on a assisté à la création de la faitière unique des transporteurs routiers du Burkina (FUTRB) et le haut conseil des transporteurs. Les mésententes ont dû secouer le secteur avec des grèves à répétition. Le ministre DABILGOU en charge des transports avait exprimé le souhait que cesse ces grèves intempestives qui ne font pas avancer l’économie du pays puisse s’arrêter. Sur cette question de grèves récurrentes, la faîtière propose la sensibilisation des acteurs pour un meilleur fonctionnement du secteur des transports en général et de la faîtière en particulier. La direction générale des transports terrestres et maritime s’est engagée à cet effet. Selon le ministre la décision d’aller à une faitière unique est aussi l’une des recommandations des partenaires financiers. Et face à cette situation les différents responsables des associations de transports ont tenu plusieurs réunions dans le but d’appeler à l’unité et trouver un terrain d’entente pour désigner l’interlocuteur commun. C’est donc avec beaucoup de joie que les acteurs de transports du Burkina ont présenté le fruit de leur consensus à savoir la faitière unique avec un bureau fort de 51 membres dont sept contrôleurs pour mieux règlementer les activités. Porté à la tête de la faitière, Issoufou MAIGA a rassuré que les grèves à répétition et les remous seront de l’ordre du passé.

Le ministre DABILGOU a tenu à remercier particulièrement le président de la Chambre de Commerce pour son appui dans la professionnalisation de ce secteur très dominé par l’informel et son appui financier dans le renouvellement du parc automobile. Il se réjouit également de la prise en compte du genre dans le bureau et la prise en charge de la question de sécurité routière par la faitière. Pour lui, la mise en place de la faitière traduit la prise de conscience des acteurs de transports ; il les invite donc à devenir un allié du gouvernement et travailler pour l’intérêt général.

Sur la question de la réouverture des frontières terrestres souhaitée par les transporteurs, le ministre rappelle qu’elle se fera de manière concomitante avec tous les pays membres de l’UEMOA car précise-t-il, « le Burkina Faso peut décider de rouvrir ses frontières mais si la Côte d’Ivoire refuse les frontières resteront fermées. Cela dépend de la volonté des deux Etats. Il rassure tout de même, nous nous acheminons vers une réouverture certaine.

DCPM/MTMUSR

Haut de page